Reconstruction d'un pignon cimenté
Piquetage de l'enduit à la pseudo-chaux (en bref, en ciment) sur une jolie petite maison dont l'enduit agréable à l'oeil a occasionné pourtant de sévères dégâts en à peine plus de 10 ans. Mise en place de deux vrais chaînages d'angle en tuffeau. Reconstruction complète du pignon sur près de la moitié de son épaisseur.
Rallongement de la toiture pour compenser l'épaisseur supplémentaire restituée au mur et habillage en briques de la souche de cheminée. Bouchage d'une ouverture fragilisant le pignon et création d'une petite fenêtre avec large ébrasement intérieur en remplacement de la porte devenue sans usage. Chaînage des sablières (partie de bois posée au sommet du mur et qui soutient les chevrons) en l'absence de triangulation de la charpente, pour contrer la poussée des chevrons sur les murs. La photo n° 5 permet de se rendre compte de l'humidité présente dans le mur étouffé par le ciment. Rappelons qu'un mur mouillé est froid et perd beaucoup de sa solidité. La photo n° 7 montre l'absence de chaînage d'angle car le pignon était à l'origine une simple cloison entre deux bâtiments dont l'un a été démoli. Le mur pignon recevra un nouvel enduit complet à la chaux aérienne pour protéger les moellons de tuffeau gélifs.